Le salon est refait, les chambres sont repeintes,
Des arbres sont plantés, d’autres oiseaux gazouillent,
Ton soleil tremble un peu quand la lune est éteinte,
Mais s’endort aux chansons que tes lèvres bredouillent…
Sa joie s’élance inerte à chaque aube nouvelle,
Et le printemps remplit ses regards d’oisillons,
Le bonheur est plus grand qu’un moment d’éternel,
Quand tu berces ta fleur fixant ses papillons.
Notre demeure est simple et sans briller s’étale
Sur la colline où vont les nues et les corneilles.
Nos cœurs paisibles, gais, comme un torrent s’emballent,
Lorsqu’un rire en fusant jaillit de son sommeil…
Ressens-tu comme moi ces envies qui la gagnent,
Goûtes-tu la frayeur exquise qui l’anime,
Ou son souffle apaisé tel un ciel de campagne,
Quand ta main tient ses doigts comme une amie intime ?…
Sébastien BROUCKE
7/10 février 2012.